Intégrale Wes Anderson

« Les films de Wes Anderson sont comme une madeleine à la saveur unique. Sa recette : du rythme, des mondes enchantés, une bande originale soignée et des images contrastées. » (Cédric Cousseau, Le Nouvel Observateur)

« Entre idéalisme et dérision, son cinéma a quelque chose d'insulaire depuis toujours. Chacun de ses films est une bulle défiant la réalité. » (Louis Guichard, Télérama)

Une esthétique impeccable, une bande sonore pop-rock, des personnages loufoques, des acteurs fétiches (Owen Wilson et Bill Murray), un style unique et reconnaissable entre mille… la Cinémathèque propose de redécouvrir le parcours de ce jeune cinéaste pas comme les autres à travers une rétrospective intégrale.

Parallèlement à ses études de philosophie, Wes Anderson tourne des courts-métrages en super 8 et s’initie au montage. Il rencontre Owen Wilson à l'université du Texas à Austin dans un cours d'écriture de scénario. Dès lors il collaborera à de nombreuses reprises avec les frères Wilson : Luke joue dans plusieurs de ses films et Owen travaille à la fois en tant que co-scénariste et acteur. En 1996, Anderson signe son premier long-métrage intitulé Bottle Rocket interprété par les frères Wilson dans les rôles principaux.

Son deuxième film, Rushmore, l’impose comme l'un des nouveaux espoirs du cinéma indépendant américain. Il marque également sa première collaboration avec Bill Murray qui devient son acteur fétiche. En 2001, le comédien rejoint le casting d’exception de La Famille Tenenbaum avec Gene Hackman, Anjelica Huston, Ben Stiller, Gwyneth Paltrow… Wes Anderson dirige à nouveau Bill Murray dans La Vie aquatique, où il interprète un plongeur égocentrique et dépressif.

Le cinéaste retrouve Owen Wilson, aux côtés d’Adrien Brody, sur le tournage de son cinquième film, A bord du Darjeeling Limited, un voyage loufoque teinté de mélancolie à travers l’Inde.

Puis il décide de réaliser un long-métrage d’animation, Fantastic Mr. Fox, tourné entièrement en stop-motion et adapté du livre de Roald Dahl. Anderson y ajoute sa touche personnelle en brossant un portrait chic et élégant du renard. Nominé aux Oscars et aux Golden Globes, Fantastic Mr. Fox dévoile un nouveau talent chez son réalisateur, qui reçoit le Cristal du Meilleur long-métrage au Festival international du film d'animation d'Annecy.

En 2012, le réalisateur présente, en ouverture du 65^ème Festival de Cannes, Moonrise Kingdom, qu'il a co-écrit avec Roman Coppola. Une œuvre onirique et poétique sur l’enfance dans le cadre nostalgique d’une île de la Nouvelle-Angleterre dans les années 60.

L’année dernière, Wes Anderson présente au Festival de Berlin The Grand Budapest Hotel. Il y met en scène une galerie de personnages atypiques et hauts en couleur, pilotée par M. Gustave, un concierge en poste dans un hôtel de prestige pendant l'entre-deux-guerres. Le film résume le style de Wes Anderson avec sa mise en scène colorée, son comique loufoque et absurde, et un casting prestigieux : Ralph Fiennes, Mathieu Amalric, Adrien Brody, Willem Dafoe, Harvey Keitel, Jude Law… et toujours Bill Murray et Owen Wilson. Il obtient le Grand Prix du Jury à Berlin.

Ce qu’il en ont pensé :

Bottle Rocket : « Lepremier long métrage de Wes Anderson contient déjà tous les thèmes chers au réalisateur. » (Le Monde)

•  : « Collage d’instantanés, façon pop art, cadrages originaux, BO épatante (...), tout concourt au bain de jouvence. » (Télérama)

La Famille Tenenbaum : « L'humour du jeune réalisateur est aussi imprégné d'une douce mélancolie qui tient à la posture existentielle de ses personnages, obsédés par le sublime, et incapables de se satisfaire du quotidien. » (Le Monde)

La Vie aquatique : « Une leçon de maîtrise cinématographique d'un auteur dont la marge de progression semble infinie. » (L’Express)

À bord du Darjeeling Unlimited : « Le voyage initiatique indien de trois frères immédiatement émouvants. » (Première)

Fantastic Mr. Fox : « Le mariage tendre et parfait entre l'univers de Dahl - so british - et le sien - so hype ... » (Les Inrockuptibles)

Moonrise Kingdom : « Quasiment haletant, entre cartoon et film catastrophe. » (Télérama)

The Grand Budapest Hotel : « Sous les atours de récit d’aventures endiablées entre Tintin et Indiana Jones, la réflexion complexe d’un grand styliste sur son art. » (Les Inrockuptibles)