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Marqueterie niçoise

La marqueterie niçoise

Jusqu’au 12 janvier 2015, le musée Masséna présente une exposition sur la marqueterie niçoise du XIXe siècle à nos jours.

Du 20/09/2014 au 25/01/2015

Quand la nature devient oeuvre d'art

Du XIXe siècle à nos jours

Cent quarante-neuf pièces provenant de collections privées auxquelles s’ajoutent œuvres et documents des Archives Départementales, de la bibliothèque de Cessole, du Théâtre de la Photographie et de l’Image, du muséum d’Histoire Naturelle de Nice, du musée des Beaux-Arts et du Palais Lascaris offrent un voyage dans cette culture caractéristique de l’économie méditerranéenne.

Au XIXe siècle, avant même le rattachement de Nice à la France en 1860, de riches hivernants choisissent Nice et son climat tempéré. A l’image classique des palmiers d’agrément qui longent le rivage, la culture des oliviers et des agrumes offre à notre cité l’opportunité de développer un artisanat d’art dont la renommée franchira très vite les anciennes frontières du Comté.

La marqueterie niçoise est née. L’essor d’un tourisme aisé, en quête de « souvenirs » de qualité, contribue à développer sans cesse les techniques de base et à réaliser des objets et petits meubles d’une étonnante qualité. Des ateliers s’installent dans les nouveaux quartiers. Au sein d’un même atelier, peintres, ébénistes, goupilleurs, serruriers et tapissiers produisent de véritables œuvres d’art.

La structure est en bois d’olivier, déjà utilisé sous la Renaissance Italienne, pour sa couleur et son veinage si particulier. Les décors sont conçus à partir des arbres locaux : le caroubier, l’oranger, le citronnier, le fustet… auxquels s’additionnent parfois des bois de rose, de violette, d’amarante…importés pour compléter la gamme chromatique.

Dès 1890, la marqueterie traditionnelle va être supplantée par des productions de boites peintes aux inscriptions à l’encre de Chine. Le changement de clientèle, son goût pour de petits objets, souvenir à vil prix, sont les causes de nouvelles productions plus simples d’exécution.

Sont également associés à cette exposition : l’association Xylofadas, l’Opéra de Nice et la parfumerie Mane et fils pour leur contribution didactique et tactile, visuelle et olfactive.

Ouvert du mercredi au lundi de 10 à 18 heures - Entrée libre

Infos pratiques

TAGS :histoire