La journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français fût créée le 3 février 1993, décret n° 93-150 signé par le président de la République François Mitterrand. La loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000 y intègre l’hommage aux « Justes » de France.
Cette cérémonie répond à l’origine au souhait de la communauté juive, comme de nombreuses personnalités, de voir reconnu la responsabilité du régime de Vichy dans la Shoah. Mais depuis la loi de 2000, elle est également l’occasion pour la nation de témoigner sa reconnaissance envers tous ceux « qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide ».