L’artiste a choisi de capter la singularité de la cité azuréenne, depuis l’éclat de sa lumière jusqu’aux couleurs moirées de son rivage.
Cette ode à Nice, explorée par quartiers, par collines et vallées présente un regard sans cesse renouvelé sur une ville en pleine mutation durant la Belle Epoque et ses prolongements tardifs de l’entre-deux-guerres.
Cherchant l’expression d’une simplicité pure, Mossa arpente les rivages de la ville, contemple la mer sous la houle ou s’émeut de la limpidité des cieux. Le peintre se sent plus à l’aise dans ce genre et cette technique, débarrassé ainsi des références obligées à quelque thème historique ou religieux.
Il se consacre inlassablement à la représentation de ces motifs, qu’ils incluent ou non la présence humaine, jamais rattachée à un pittoresque de mauvais aloi.
Par l’étude de cette lumière si particulière, l’artiste construit ses volumes et définit l’espace. Matière première de ses œuvres, elle est traitée tout en fluidité et parvient ainsi à un rendu virtuose de la transparence de l’atmosphère.
Ces aquarelles limpides et cristallines traduisent la présence triomphale d’un soleil et d’une clarté tant emblématiques de notre région.