Il s’agit d’un travail de soustraction, parce que les modèles ont été eux-mêmes soustraits à la vie. Le bois qui refait surface redessine des regards perdus qui nous interpellent.
« Étoiles filantes » n’est pas seulement un projet sur la mémoire, il s’agit aussi d’un avertissement et d’un rêve : celui de restituer, pour un instant, aux enfants persécutés par la méchanceté humaine, cette enfance perdue à jamais et avec elle, la vie. « Étoiles filantes » est une prière pour tous les enfants victimes de la Shoah, à leurs souvenirs, à leurs sourires volés, aux caresses perdues, sans vouloir pour autant créer un banal pathos qui génère une saturation de mémoire.