L’agenda
Mercredi 10 septembre : Commémoration de la tragédie de la caravelle Ajaccio-Nice
Chaque année, en présence des familles endeuillées, la Ville de Nice leur rend hommage le 10 septembre, la Ville d’Ajaccio le 11 septembre.
Le 11 septembre 1968, la Caravelle assurant le vol Ajaccio-Nice quitte l’Île de Beauté peu après 10h00. A 10h30 le Commandant de bord signale un incendie et sollicite auprès de la tour de contrôle de Nice l’autorisation d’un atterrissage d’urgence. L’avion n’atteindra malheureusement pas l’aéroport et s’abimera en mer, faisant 95 morts, passagers et membres d’équipage.
- Messe du souvenir à 10h30 à l’église Sainte Hélène 142 avenue de la Californie
- Dépôt de gerbes à 12h00, stèle du souvenir, Promenade des Anglais – Jardins de Ferber
Jeudi 11 septembre : Hommage au Capitaine Guynemer
- 11h00 – Square Guynemer
Le Capitaine Georges GUYNEMER est un héros de la première guerre mondiale : 53 victoires homologuées en combat aérien, il survit 8 fois au crash de son avion. Il est aujourd’hui encore un modèle pour les élèves de l’école de l’Air de Salon de Provence.
Chaque année la Ville de Nice lui rend hommage au square qui porte son nom, en présence notamment de personnels de l’Armée de l’Air et de l’Espace de la base radar du Mont Agel.
Mardi 23 septembre : Commémoration des combats de Sidi-Brahim
- 11h00 – jardins des Chasseurs Alpins, avenue des diables bleus.
Les combats de Sidi-Brahim eurent lieu du 23 au 26 septembre 1845 en Algérie, opposant les troupes françaises à celles de l’émir Abd El Kader. Bien que la bataille fût remportée par ce dernier, elle demeure emblématique pour les chasseurs qui confrontés à un adversaire bien supérieur en nombre, n’abandonnèrent jamais et préférèrent se sacrifier plutôt que de se rendre.
Jeudi 25 septembre, Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives
Le président Jacques Chirac décrète en 2003 une Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives en reconnaissance des sacrifices qu’ils ont consentis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d’Algérie. Elle est fixée au 25 septembre.
Le terme « Harki », dérivé de l’arabe « haraka » (mouvement) fait référence à des groupes militaires mobiles, engagés dans des unités spécifiques avec les troupes françaises.
La France reconnaît sa responsabilité dans leur drame et poursuit un travail de mémoire, marqué par cette cérémonie qui symbolise la réparation et la transmission de cette histoire au sein de la Nation.