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Au temps des romains déjà, à Nice, on célébrait le renouveau de la Nature en plantant un « mai » (un grand pin abbatu dans la forêt) dans un temple et en le décorant de guirlandes de fleurs et de lauriers.
Au cours des siècles, la coutume devint de « vira lou mai » : danser autour des mais, dressés dans des endroits symboliques du Vieux-Nice, en mangeant des spécialités, en jouant au « pilou » ou au « vitou », et en élisant une "Reine des mai".
À l’ombre des oliviers, chaque année, la culture et la langue niçoises sont à l’honneur dans les jardins des Arènes de Cimiez : comme leurs parents et grand-parents, familles et amis y partagent chansons, danses, musiques traditionnelles et spécialités culinaires nissardes.
De 10h00 à 19h00
Stands de restauration sur place
La soirée « La nocturne des mai » suit le principe de la traditionnelle « Fête des mai » en proposant la présence d'une troupe folklorique, d'un balèti ainsi que différentes animations en rapport avec la culture niçoise dans les quartiers de la Ville de Nice.
Les dates clés
En savoir plus sur le programme de la « La nocturne des mai »
En terres catholiques, le mois de mai était temps traditionnellement de processions mariales et de festivités villageoises.
Le « festin » est un ensemble de festivités profanes et religieuses qui réunit la communauté villageoise, souvent à l’occasion de la fête patronale : la tournée des « aubades » par un groupe de musiciens ; la messe, accompagnée souvent d’une procession au cours de laquelle la statue du saint patron est promenée par les rues ; le festin proprement dit ; les jeux et enfin le bal.
À Nice, le temps des festins est lancé dès la fin du mois de mars ou le début du mois d’avril par le « festin des cougourdons » (Lou Festin dai cougourdon) à Cimiez, dont la tradition vivace perdure encore fin XIXe. Également connu comme « festin des reproches », il était l’occasion de rendre publics, pour les vider, les griefs que les couples avaient accumulés durant la longue cohabitation de l’hiver.