Exposition Et Transir, Mathilde Dadaux et Adrien Menu

Dimanche 28 janvier 2018 de 11h à 17h30, à l’occasion du dernier jour de l’exposition « ET TRANSIR » de Mathilde Dadaux et Adrien Menu, lauréats des prix 2016 de la Jeune Création Ville de Nice / Venet Foundation, l’œuvre-situation VULNERABLE de Mathilde Dadaux sera réactivée et proposée à l’expérience du visiteur. Activée une première fois les 21 et 22 octobre derniers, VULNERABLE clôturera l’exposition des jeunes artistes.

Le public est attendu tout au long de la journée à la Galerie de la Marine pour cette expérience exceptionnelle investissant les toits-terrasses des Ponchettes !

Mathilde Dadaux intervient dans le champ de la performance et des formes immatérielles de l’art tandis qu’Adrien Menu travaille à partir de la sculpture et de la peinture. De par les situations qu’elle crée, Mathilde Dadaux propose des expériences à vivrequi modifient notre regard. Dans le cadre de sa performance Vulnérable, elle a imaginé étendre les murs de la galerie et conduire les visiteurs sur les toits-terrasses des Ponchettes.Pour sa part, Adrien Menu opère par opposition. L’artiste fabrique des objets en métal ou en résine inspirés de lieux industriels, voire domestiques. Les éléments (convoyeurs, tables de travail, ordinateurs, dévidoirs…) sont inactifs, évidés et silencieux pour mieux se laisser traverser par le passage du temps. Des peintures à l’huile, entre figuration et abstraction viennent compléter le dispositif.

Texte de Vanessa Desclaux 

Vue d’exposition, Et transir, 2017

Adrien Menu, Blue ghost/ l'œil mort, peinture à l’huile sur toile, 175x130 cm, 2017

                            Mathilde Dadaux, 5°C, performance, 2016

« Je comprends à ce moment là que la performance est presque finie et je n'ai rien compris, et je n'ai rien vu. Et puis je vois quelqu'un, un étudiant, qui enlève son pull et j'entends une parole sur « enlever un pull, un haut ». Je vois Mathilde remettre une veste. Ah il s'agissait d'enlever le haut ». Bien souvent un pull en découvrait un autre.

Mathilde Dadaux, lilium candidum, espace olfactif, 2016

Enoncé à citer dans un texte :

Les lys sont de ces fleurs que les parfumeurs qualifent de «muettes». Inexprimables, il est impossible d’en obtenir l’essence. Aujourd’hui en parfumerie, nous ne connaissons le lys plus que sous forme synthétique.

J’ai placé des lys la nuit qui précédait le vernissage de l'exposition Rêvez ! à la Collection Lambert en Avignon dans les escaliers qui y conduisait. Au matin, je les ai ôtés. Leur parfum est resté.