Promenade du paillon

Promenade du Paillon

La majestueuse Promenade du Paillon vous propose un parcours bucolique de 12 hectares en plein cœur de Nice.

Informations pratiques

Adresse

avenue Felix-Faure
06000 Nice

Accessibilité

  • Non renseigné

Présentation

Des arbres, arbustes, plantes de tous les continents se sont donnés rendez-vous le long de cette promenade. Grâce à la magie d’un climat méditerranéen, dont on retrouve les caractéristiques dans de nombreux biotopes à travers le monde, la Promenade invite à un voyage botanique sans décalage horaire, avec des promesses d’arbres en fleurs à chaque saison. Au travers de cette promenade, nous pouvons rencontrer les ambiances végétales de la Méditerranée, l’Asie, l’Afrique, l’Océanie et l’Australie, l’Amérique du Sud et du Nord.

La Promenade du Paillon a obtenu le grand Prix du jury des Victoires du Paysage 2014.

Le tapis vert et bleu

Le tapis vert permet de répondre aux attentes d’utilisations multiples et différentes : l’usage intensif de l’esplanade, les expositions d’œuvres d’art, les activités ludiques des enfants et des jeunes, la tranquillité du promeneur et du rêveur…

Comment concilier tout cela en un espace cohérent?

Ainsi, résonnant à l’infrastructure souterraine, mais sans pour autant s’y conformer systématiquement, le tapis est composé de quatre rubans de 6,6m correspondant aux soutènements, cette géométrie permettant de disposer des charges ponctuelles sans dénaturer la composition d’ensemble.

Un grand miroir d’eau et un grand espace de brumisation prennent place de part et d’autre de la place Masséna, respectivement d’une surface d’environ 3.000 m² sur l’espace Masséna et de 1.500 m² sur le jardin Albert Ier. Des séquences avec 128 jets d’eau et brumisateurs se succèdent sur un lit en pierre naturelle sur le miroir d’eau, avec éclairage la nuit.

Ainsi, la ville est redessinée. De nouveaux paysages apparaissent, tels les clochers et les façades du vieux Nice pénétrant au cœur même de la promenade.

La magie de la promenade

Le rêve, l’évasion et le divertissement accompagnent les promeneurs.

Miroir d’eau géant

En lisière de la place Masséna, à l’emplacement de l’ancien forum Jacques Médecin, un vaste miroir d’eau offre ses reflets et ses scintillements : un lac de 3.000 m2 équipé de 128 jets d’eau.

Des spectacles « son et lumière » peuvent y être organisés, grâce à une interconnexion générale et à un système informatique autorisant de multiples scénographies. Une machinerie complexe et invisible, avec 6 kilomètres de canalisations souterraines, permet l’organisation de shows aquatiques. Sur le bord de l’avenue Félix Faure, 300 m3 de béton ont été coulés pour abriter, en sous-sol, un local technique avec sa réserve d’eau et les commandes des systèmes hydraulique et électrique.

Le « plateau des brumes »

Le dépaysement aquatique se prolonge de l’autre côté de la place Masséna, dans le jardin Albert 1er. Bienvenue sur le « plateau des brumes », son dallage en pierre naturelle de basalte et calcaire et son “brouillard”. Sur une surface de 1.400m² avec 960 brumisateurs, 60 caissons, munis chacun de 16 buses, permettent l’aspersion de très fines gouttelettes, en donnant naissance à un “nuage” géant dans lequel on peut librement déambuler.

Un Conservatoire de l’œillet

Si la Promenade du Paillon se veut cosmopolite avec ses plantes de tous les continents, elle rend aussi hommage à la fleur qui demeure l’un des emblèmes de la ville. A la hauteur du lycée Masséna (côté vieille ville), un rectangle de plus de 2 000 plants d’oeillets rappelle l’époque où cette fleur était exportée aux quatre coins du globe.

Nice a été la capitale mondiale de la fleur et plus particulièrement de l’oeillet. Les meilleurs horticulteurs du monde travaillaient dans les serres qui recouvraient les collines niçoises. La commune produit alors davantage de tiges que toute la Hollande !

Cet âge d’or a atteint son summum dans les années 1950-1960, avant de décroître dès le début des années 1970 à cause de plusieurs facteurs : l’apparition d’un champignon ravageur, la pression immobilière et la concurrence toujours plus forte des Pays-Bas.

Aujourd’hui, seuls quelques horticulteurs préservent encore cette tradition de la culture de l’oeillet. Parmi ces exploitations témoignant d’une époque faste, il y a désormais la Promenade du Paillon. L’oeillet niçois va continuer de fleurir sur sa terre ancestrale.

Un bestiaire marin pour les enfants

Une baleine grandeur nature, des dauphins, des pieuvres, une énorme tortue… Ces animaux marins ont élu domicile au coeur du nouveau parc, en face du lycée Masséna. Auraient-ils réussi à remonter le cours du Paillon depuis son embouchure ? A la vérité, on les a un peu aidés dans leur migration.

Ces sculptures sont nées dans un atelier des Cévennes spécialisé dans la fabrication d’aires de jeu dans des matériaux naturels. Confectionnés dans du bois massif résistant et doux au toucher, ces jouets géants sont en harmonie avec le décor végétal environnant. Ces différentes aires de jeu accueillent les enfants jusqu’à 12 ans.

  • Pour les moins de 3 ans : la tortue de 3 mètres de long et 2,4 mètres de large, avec ses oeufs sur lesquels les touts petits peuvent marcher et, à l’arrière, un toboggan et une vague de 3 mètres de long faisant office de fauteuil.
  • De 3 à 6 ans : deux dauphins de 6,5 mètres de long, avec des toboggans, filets; une raie manta de près de 3 mètres de long avec des jeux à ressorts ; un mérou d’1,5 mètre de long que les enfants mettent en mouvement en marchant dessus.
  • De 6 à 12 ans : la baleine, d’une longueur de 30 mètres, est la vedette de cet espace ludique. Equipé de multiples jeux, cordages, agrès, barres, filets, anneaux, son ventre peut accueillir de nombreux petits “Jonas” en quête d’aventures.

Le Kiosque à Musique

Edifié en 1868 dans le Jardin Albert Ier, le Kiosque à musique a été entièrement restauré et continuera à accueillir l’Orchestre Municipal.

Le dimanche, venez gratuitement, passer un moment insolite au son de l’Orchestre municipal.

L’aménagement paysager

Un voyage botanique à travers les continents…

Des arbres, arbustes, plantes de tous les continents se sont donnés rendez-vous le long de cette promenade. L’agence Péna Paysages est le Maître d’œuvre de cette réalisation. Grâce à la magie d’un climat méditerranéen, dont on retrouve les caractéristiques dans de nombreux biotopes à travers le monde, la Promenade invite à un voyage botanique sans décalage horaire, avec des promesses d’arbres en fleurs à chaque saison.

La méditerranée à l’honneur

La méditerranée est également largement présente dans ce jardin avec des chênes verts, de majestueux pins parasols ou encore des cyprès de Provence. Le ruban vert central qui court tout le long de la Promenade est complanté d’oliviers, de vignes, de caroubiers, grenadiers, figuiers et autres plantes du sud de l’Europe.

L’Asie

A l’emplacement de l’ancienne gare routière, c’est l’Asie qui nous tend les bras avec ses camphriers et ses bambous géants. Déjà de belle taille, jusqu’à 10 mètres de haut. Au gré de la balade, une collection d’agrumes à découvrir, histoire de rappeler que bien avant de prospérer sur la Côte d’Azur à partir du 17e siècle, citrons et oranges sont nés en Chine et en Inde.

L’Afrique

Un peu plus loin, une végétation africaine se déploie en lieu et place de l’ancien parking du Paillon. Contemplons ce bosquet de Phoenix reclinata, étonnant palmier formé de plusieurs troncs, ou ces Erythrina, arbre à larges feuilles à la somptueuse floraison rouge-orangé au printemps. Une symphonie à laquelle répond, comme un écho, en hiver, l’écarlate des fleurs d’Aloès.

L’Océanie et Australie

Sur le square Leclerc, débarquement en Océanie et en Australie. Balade dans une forêt d’eucalyptus avec des spécimens remarquables, dont les écorces se détachent en lanières multicolores, du rouge, du rose, du marron, du vert… En été, les grappes de fleurs rouges des Brachychitons vont rivaliser avec les “roues de feu” des Stenocarpus sinuatus, arbres aux inflorescences flamboyantes. Dans le même secteur, des dizaines de fougères arborescentes mesurant jusqu’à 2 mètres de hauteur créent une ambiance tropicale, sous la protection du ficus géant existant, vieux pensionnaire du square, à quelques mètres de la statue du général Masséna.

L’Amérique du sud

Sur l’ancien forum Jacques Médecin, c’est l’Amérique du Sud qui prend racine, avec les fleurs jaunes (en été) du Tipuana tipu ou celles, roses, du Chorisia speciosa, arbrebouteille qui se protège des herbivores avec son tronc recouvert d’une carapace d’épines. Parmi d’autres curiosités, des Jubea spectabilis ou cocotiers du Chili produisant de mini-noix de coco (comestibles). De mini-fruits pour un tronc qui peut atteindre jusqu’à 2 mètres de diamètre.

L’Amérique du nord

Le voyage se poursuit dans le jardin Albert 1er, avec l’Amérique du Nord. Entre l’arc de Bernar Venet et la fontaine des 3 Grâces, des dizaines de magnolias aux grappes de fleurs immaculées sont disposés en colonnade. L’excursion s’achève un peu plus loin avec l’embrasement automnal des chênes, des noyers d’Amérique et des érables. Des nuances du jaune au rouge et au marron…pour un été indien à Nice.

Horaires

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