Le Constat
Selon Santé publique France, en 2022, près de 14 % des 18-24 ans l’avaient déjà expérimenté, et 3,2 % l’avaient consommé dans l’année — souvent sans savoir que ce n’est pas sans danger.
Depuis 2020, les signalements d’intoxication ont explosé : en 2023, les centres d’addictovigilance ont enregistré 472 cas (+30 % en un an) tandis que les centres antipoison en comptaient 305 (+20 %).
Les dangers de cette consommation à risque
Les effets les plus fréquents sont neurologiques — engourdissements, pertes de sensibilité, troubles moteurs, voire difficulté à marcher ou à contrôler sa vessie.
Les jeunes ignorent souvent que le « proto » agit en neutralisant la vitamine B12, essentielle au système nerveux et à la régénération cellulaire ; ce qui favorise des lésions parfois irréversibles.
Dangers immédiats ?
Vertiges, chutes, perte de conscience, brûlures par le contact du gaz très froid, asphyxie en respirant trop peu d’oxygène après inhalation.
Ces risques sont encore plus lourds en cas de consommation répétée, à forte dose ou associée à d’autres substances (alcool, drogues) : dépendance, troubles psychiatriques ou cardiaques peuvent s’ajouter.
La MILDECA s’insurge également contre la banalisation de cette pratique — souvent relayée sur les réseaux ou tolérée dans certains lieux festifs — et rappelle l’interdiction légale de la vente aux mineurs, ainsi que les sanctions encourues.
Certaines collectivités locales prennent des mesures fermes
Limiter la banalisation de cette pratique dangereuse
Pour protéger les jeunes et limiter la banalisation de cette pratique dangereuse, la Ville de Nice renforce la prévention en interdisant la consommation de protoxyde d’azote sur l’espace public et en interdisant la vente (que ce soit pour les mineurs et les adultes sauf en cas d’usage professionnel).
Aux parents comme aux jeunes : ce n’est pas anodin. Le « proto » ne fait pas que rire — il peut briser des vies.
Alors, ne laissez pas la fête se transformer en cauchemar.
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Plus d’informations sur le protoxyde d’azote
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