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Du 10/04/2015 au 25/04/2015
Chorégraphie Jerome Robbins / Musique Maurice Ravel
[durée 22 mn]
Affirmant dès les premiers pas une humeur aussi joyeuse que contagieuse, En Sol de Jerome Robbins exploite de manière optimale la partition pétillante de Maurice Ravel. Le compositeur français, revenu d’une tournée triomphale aux États-Unis, avait souhaité à travers ce concerto rendre hommage à Gershwin et à l’univers coloré des comédies musicales. On comprend dès lors que l’oeuvre ait séduit Jerome Robbins, enfant chéri de Broadway rendu mondialement célèbre par
son mythique West Side Story. Là encore, le chorégraphe imaginant des personnages en tenue de baigneurs impose une atmosphère balnéaire et mutine qui requiert, n’en doutons pas un instant, de la part des danseurs un engagement physique total et surtout un jeu d’interprète accompli.
Car Jerome Robins est un faux clown. Derrière la légèreté apparente de ses chorégraphies, une gamme d’émotions allant de l’espièglerie la plus gaie à la tristesse la plus poignante colore chacun de ses ballets, faisant de cet artiste touche-à-tout un grand nom de la danse moderne.
d’après Auguste Bournonville / Chorégraphie Dinna BjØrn / Musique Jean Schneitzhoeffer
Costumes Opéra National du Rhin / Lumières Patrick Méeüs
[durée 60 mn]
Voici le ballet qui a probablement le plus contribué à forger l’image de la ballerine inscrite dans notre imaginaire : celle de la danseuse aérienne et diaphane voilée d’un tutu de mousseline et dont les longues jambes se finissant en pointes, l’éloignent un peu plus de notre sol et de notre réalité.
Avec La Sylphide, oeuvre aussi emblématique que Giselle, le ballet romantique entre dans l’histoire de l’art. L’oeuvre connaît un tel succès qu’elle déborde largement du cadre de la danse et influence le monde de la mode ou de la littérature. La ballerine devient alors un modèle porté aux nues et
reflète un tournant majeur de l’art chorégraphique, qui va connaître un transfert de pouvoir : désormais c’est la femme qui occupe la première place et ce n’est qu’un siècle plus tard que Nijinsky parviendra à inverser la tendance en revalorisant le rôle du danseur masculin. Malgré cela, le succès public de La Sylphide ne se démentira jamais. La version d’August Bournonville, quasi-contemporaine de la pièce originale de Taglioni créée en 1832, sera présentée en continu jusqu’à nos jours et trouvera toujours son public pour l’acclamer. Peu d’oeuvres ont connu une telle longévité et c’est toujours prendre un rendez-vous avec l’histoire de la danse que d’assister à une représentation de La Sylphide.
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