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Chaque année, les Niçois et les fidèles rendent hommage à la patronne de Nice.
Le 07/10/2018 09h15
Dès les débuts du christianisme apparaît la tradition du Saint protecteur, souvent martyr, inspirée directement des représentations païennes. Intermédiaire privilégié entre Dieu et les hommes, le Saint relaie leurs prières, veille sur une localité, une région, un pays ou encore une corporation de métiers.
Cette tradition perdure et donne lieu chaque année à des fêtes patronales toujours très populaires et festives.
Sainte Réparate est une jeune chrétienne, vierge et martyre, patronne de Nice et de Florence. Originaire de Césarée de Palestine, elle serait morte en 250, sous le règne de l’empereur Dèce (249-251), lors de la persécution brève mais violente, qu’il mena à l’encontre des nouvelles religions.
Selon la tradition, le supplice de Réparate commença par le feu mais elle fut sauvée par une averse providentielle.
Ses bourreaux essayèrent de lui faire avaler de la poix bouillante, mais ayant survécu miraculeusement à l’épreuve, elle sera décapitée. Son corps, déposé dans une barque, dériva sur la Méditerranée.
Des anges auraient amené l’embarcation jusqu’au rivage niçois, donnant ainsi, dit-on, leur nom à la baie de Nice.
Les restes de la Sainte furent ensevelis dans une chapelle en vieille ville, avant d’être déposés en 1690 dans la cathédrale, consacrée en 1699 et placée sous la protection de Réparate.
Chaque année, les Niçois et les fidèles lui rendent hommage au cours d’une procession dans le Vieux- Nice qui s’achève à la Cathédrale.
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