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Implano de Arisana & Nature et Contre-Nature

Venez arpenter la grande halle du 109 et découvrir une exposition pas comme les autres !

Du 19/11/2021 au 04/12/2021

Présentation de l'exposition

L’installation vidéo « Implano de Arisana » de Halida Boughriet créée en 2019 est installée au centre de la Grande Halle. Associant approche documentaire, exploration d’archives et témoignages vivants de femmes du quartier de l’Ariane à Nice, Halida Boughriet propose une immersion dans ce territoire que le fleuve Paillon relie naturellement au 109. Dans un dispositif de projection en hexagone imaginé par l’architecte Marc Barani, et adapté par le Collectif Non Surtaxé, l’installation trace les lignes d’une agora nouvelle, une invitation à porter un regard plus ouvert sur le quartier et ses habitants.

Visuel : Halida Boughriet, Implano de Arisana, 2019 - Installation vidéo, HD, couleur, son, 17 min. Coll. FRAC Centre-Val de Loire © ADAGP Halida Boughriet, 2019 - Courtesy of the artist

La « Nature et Contre-Nature » offre ici différents regards sur la nature fantasmée, une manière de rendre hommage à cette nature, première muse des artistes. Les paysages imaginaires extravagants de Jérémy Griffault côtoient les paysages poétiques de Paul Johnson, directement inspiré par le Land art. Si les éléments naturels de Jérémy arborent des artifices humains, Paul fait danser les roches et les bois pour créer des formations terrestres en mouvement. Florian Schönerstedt constitue patiemment un herbier insolite retraité par IA pour créer des chimères : les feuilles de l'arbre qui n'existe pas. Le travail de Florian nous rappelle les planches botaniques affichées dans les écoles, auxquelles font écho les écorchés des planches anatomiques d’ORLAN. Cette dernière, invitée d'honneur du festival se dévoile ainsi, sans peau ni chair, mise à nue, à la fois massive et fragile, un autoportrait sans concession, un manifeste… A côté, on écoute le son du bois qui craque jusqu'à l'implosion d'une violence déroutante, une brisure produite par Thomas Goux et sa machine, spécifiquement conçue pour briser ses poutres… Enfin, le voyageur de la chambre 109, confortablement installé sur son lit, fuit les lumières de la route qui défilent et les flammes de l'incendie, il se trouve transporté par Miguel Angel Fernandez dans une forêt dont la sérénité contraste avec le tumulte de la ville. Le spectateur est ainsi plongé dans des mondes où la nature est transformée par l'imagination des artistes, puis ramené à la violence de la réalité, la violence de l’homme sur la nature, la violence de la nature sur l’homme. En outre, cette sélection montre la multiplicité des procédés, aquarelles numérisées, dessin, photographies, stop motion, cinéma qui participent à la réalisation des vidéos de cette exposition.  

Entrée libre du mercredi au samedi de 14h à 19h

Vernissage le 19 novembre 18h – Nocturne jusqu’à 22h
 

Infos pratiques