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La nuit du Folklore

La nuit du Folklore

Une soirée musicale pour voyager à travers le monde : L'inde et l'Uruguay à l'honneur !

Le 09/08/2023 20h30

Presentation

Une soirée spéciale organisée par la Ville de Nice en partenariat avec le Collectif des Arts Traditionnels – Lou Cat.

Des invités exceptionnels de l’Inde et de l'Uruguay seront présents pour vous faire voyager à travers leur culture. Les trois groupes folkloriques niçois – La Ciamada Nissarda, Lou Caireu Niçart et Nice la Belle se mêleront également à la ronde !

Ensemble « Compania de Tango Julio Sosa » de l’Uruguay

« Vous êtes un grand constructeur de ponts dans l’espace », écrivit RILKE à SUPERVIELLE, le poète français qui a le plus magnifié l’Uruguay, son pays natal. Ponts entre deux cultures, l’Uruguay est une terre intermédiaire au sein de l’Amérique latine. Pas encore brésilien mais plus tout à fait argentin, ce pays est un syncrétisme étonnant de races, de peuples et de langues.

L’Ensemble « Compañía de tango Julio Sosa » est né en 2018 dans la ville de Las Piedras (province de Canelones) afin de consolider un groupe professionnel de danseurs et danseuses passionnés. Le groupe travaille et construit sa réputation avec des spectacles de haute qualité artistique qui mettent en valeur le folklore et les racines uruguayennes tout en proposant une vision actuelle et renouvelée de l'identité culturelle du bassin du fleuve de la Plata. La Compagnie s'est produite sur les scènes les plus importantes d’Uruguay comme le Teatro Solís. Elle est le corps de danse officiel du Montevideo Symphonic Band.

Il produit son propre spectacle "Crónicas de una Fulana" à Montevideo. Le ballet danse et chante des mélodies connues de la tradition sud-américaine et des airs plus caractéristiques de son pays où l’influence espagnole reste très forte.

On notera que les danses populaires sont une véritable spécialité de l’Uruguay sans que l’on sache vraiment pourquoi. Peut-être faut-il y voir une explication dans le fait que le pays fut longtemps désert, qu’il n’est peuplé que depuis le milieu du XIXème siècle. Les migrants, pour la plupart d’origine espagnole ou française, devaient éprouver un plaisir particulier à se retrouver à danser et à chanter ensemble. Dès lors, chanter devint l’apanage des « blancos » c’est-à-dire des blancs, et la danse, le carnaval et les percussions celles des « colorados », c’est-à-dire des noirs. Ainsi, chacun meubla sa propre solitude et chacun excella dans sa spécialité. Dans son spectacle magnifique, l’Ensemble « Compañía de tango Julio Sosa » rend compte de ce syncrétisme étonnant.

La culture de l'Uruguay est dominée par les traditions européennes et en particulier par les cultures espagnoles, puisqu'il s'agit du pays colonisateur, et italienne à cause des nombreuses vagues d'immigration venues de ce pays.

Étonnamment, la culture amérindienne n'y joue aucun rôle : les anciens peuples étant décimés, leurs cultures ont disparu. L'Uruguay a également été influencé par ses voisins, comme l'Argentine, notamment dans les domaines de la musique et des danses folkloriques.

Dans ce pays tranquille et rural, danser et chanter est une seconde nature qui fait intimement partie de l’âme d’un peuple qui se sent écrasé par l’encerclement de ses puissants voisins, l’Argentine et le Brésil.

Ensemble folklorique « GURU » de l’INDE

Sur de nombreuses gravures représentant l’Inde, on retrouve un graphisme d’une grande finesse qui figure une allégorie : une plume de paon d’un bleu royal qui dessine à son extrémité l’oeil de la sagesse. Tout le destin de l’Inde tient dans ce dessin finement calligraphié : l’oeil de la sagesse et l’oiseau sacré de l’Inde dont la longévité, la clairvoyance, la lenteur impériale de sa démarche font de lui le fétiche sacré dont chaque plume est considérée comme un présage.

Il est l’intermédiaire obligé entre les hommes et Dieu.

La troupe vient de l’ouest de l’Inde et plus particulièrement de la région du Gujarat. C’est une des régions qui fut divisée au temps des maharadjahs en de nombreux états différents, dont chacun avait sa culture propre et des croyances très particulières, dans telle ou telle divinité. C’est aussi la région qui propose la plus grande diversité de danses folkloriques.

Dans cette région de l’Inde, les mariages se déroulaient dans un incroyable déballage de richesses. La somptuosité des costumes, les bijoux étalés en colliers ou en rivières de diamants, la douceur des voiles de soie colorés d’un rouge inimitable, le déluge de couleurs sont le témoignage vivant d’un luxe devant lequel les Occidentaux restent éblouis. Le ballet fait revivre avec beaucoup de vérité ces cérémonies d’hier qui ne duraient pas moins de deux semaines.

Comme les mariages, les fêtes de villages permettaient tout à la fois de prier le cobra, qui est l’animal mythique et d’implorer la pluie. C’était aussi l’occasion pour les jeunes filles d’exhiber leurs plus beaux atours et en particulier leurs innombrables colliers d’argent symboles de prospérité, qu’elles portent toujours aux poignets, aux chevilles, en diadèmes ou accrochés au nez, aux oreilles ou sur le front en gouttes de perles en signe de piété.

La région a longtemps tenté les envahisseurs descendus des montagnes ou bien venus des déserts. De ces guerres, il reste le cortège des veuves en robes de soie vertes ou rouges qui composent d’admirables taches de couleurs dans les vastes cours des temples, où elles continuent à prier pour les cendres des guerriers défunts.

Et puis il y a les admirables masques de porcelaine fine que les acteurs posent sur leur visage et qui les font ressembler à ces poupées articulées, accrochées aux inventaires des marchands. Ils interprètent ainsi l’une des danses les plus caractéristiques de cette région.

Cet ensemble est dirigé par un des plus grands chorégraphes actuels de l’Inde. Il a ouvert des écoles dans le pays tout entier pour y enseigner son art subtil, qui est à la fois sacré et ludique et pour lequel il est essentiel de connaître la culture indienne et ses implications sacrées.

Il nous les fera découvrir, à notre tour, dans un enchantement de gestes, de couleurs et de grâce.

Le saviez-vous ?

Service « Langue, Culture et Tradition Niçoises »

Dans le cadre de sa politique de promotion et de sauvegarde de son patrimoine matériel et immatériel, la Ville de Nice dispose d’un service « Langue, Culture et Tradition Niçoises » qui a pour mission de mettre en valeur la culture niçoise dans ses dimensions linguistiques, musicales, culinaires grâce à l’Atelier cuisine niçoise, artistiques, folkloriques et patrimoniales. Pour ce faire, il organise des événements et s’assure de la représentation de cette thématique dans toutes les actions menées par la collectivité. Il participe à la conservation et à la transmission de l’histoire orale des habitants de Nice aux générations futures. Il entretient également un lien privilégié avec le monde associatif et les institutions qui font vivre avec passion nos belles traditions niçoises.

Renseignements : Service Langue, Culture et Tradition Niçoises : 04 97 13 45 96

Festival « La Farandole » en 2024

Le festival international de folklore de Nice « La Farandole », créé en 1935, est l’un des plus anciens festivals du genre en Europe.

Disparu en 1995 après 60 ans d’existence, la Ville de Nice, dans le cadre de sa politique culturelle, a souhaité faire revivre cet évènement, attendu tant par les Niçois que par les touristes et amateurs de musiques traditionnelles, en 2017. Il a été reconnu et labellisé par le CIOFF (Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore) partenaire officiel de l’UNESCO.

Il a maintenant lieu tous les deux ans.

Rendez-vous en 2024 !

Infos pratiques