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A la Cinémathèque de Nice du 2 mars au 5 avril – Sortie nationale – Copies restaurée
Du 02/03/2016 au 05/04/2016
« Kurosawa est un prodige de la nature et son œuvre constitue un véritable don au cinéma et à tous ceux qui l’aiment. » (Martin Scorsese)
« (…)Le génie éblouissant d’un peintre sensible au désespoir de la condition humaine. » (Le Monde)
« (…) Akira Kurosawa, fondamentalement attaché à la culture de son pays, est tout aussi féru de culture classique occidentale. (…) Concilier l’esprit du Japon des samouraïs et l’humanisme est la vertu majeure de son cinéma. »(Charles Tesson, Cahiers du cinéma)
Le public occidental a découvert le cinéma japonais grâce à Akira Kurosawa. Il fut le premier metteur en scène japonais à recevoir une récompense internationale majeure (Lion d'Or à Venise en 1951 pour Rashomon). Célèbre pour ses fresques épiques, Kurosawa a également touché à tous les genres cinématographiques : film d’action, film noir, drame intimiste… Ses films sont des témoignages sur le Japon, aussi bien médiéval que contemporain, dans lesquels le cinéaste fait preuve d’un regard empreint d’humanisme, mais néanmoins critique, sur la société japonaise. Influencé par la culture occidentale, Kurosawa finira par l’influencer à son tour de grands réalisateurs contemporains comme Martin Scorsese, Clint Eastwood, Francis Ford Coppola ou encore George Lucas qui vouent un véritable culte à son œuvre.
Après des études de peinture à l'Académie des beaux-arts Dushuka, Akira Kurosawa débute comme apprenti réalisateur à la Toho, grands studios de cinéma japonais. Il commence à écrire quelques scénarios et assiste notamment le réalisateur Kajiro Yamamoto qu'il gardera comme modèle tout au long de sa carrière. Il passe à la réalisation dans les années 40 avec des films comme Qui marche sur la queue du tigre…, adaptation originale d’un classique du théâtre japonais, et Je ne regrette rien de ma jeunesse, chronique sociale autour de la jeunesse dans un Japon en voie de démocratisation. Deux films inédits en France.
Au début des années 50, Rashomon révèle aux Occidentaux l’importance du cinéma japonais. Le film remporte le Lion d’or à Venise en 1951 et l’Oscar du meilleur film étranger l’année suivante. C’est également le début d’une collaboration prolifique avec l’acteur Toshiro Mifune.
En 1954, Kurosawa offre au Japon le film le plus célèbre de son histoire, Les Sept Samouraïs. Le succès international du film vient encore renforcer l’aura du réalisateur à l'étranger.
Dix ans après les catastrophes d’Hiroshima et Nagasaki, le réalisateur s’attaque aux traumatismes causés par la bombe atomique avec Vivre dans la peur, portrait d’une société japonaise en pleine mutation, encore meurtrie par la guerre.
Grand connaisseur de la littérature occidentale, il a adapté de nombreux auteurs à l’écran : William Shakespeare avec Le Château de l’araignée, transposition de Macbeth dans le Japon du 16ème siècle, Ran, ambitieuse relecture du Roi Lear, et Les Salauds dorment en paix, film noir inspiré librement d’Hamlet ; ou encore Maxime Gorki avecLes Bas-Fonds, et Ed McBain avec Entre le ciel et l’enfer, thriller adapté du roman Rançon sur un thème majeur.
Kurosawa renoue avec la reconstitution historique en réalisant Yojimbo, interprété par Toshiro Mifune, un samouraï qui vend ses services dans une ville déchirée entre deux bandes rivales… Plus grand succès du cinéaste au Japon, Yojimbo inspirera Sergio Leone et toute la vague des westerns italiens.
En 1970, Kurosawa tourne son premier film en couleurs, Dodes’ka-den, poème cinématographique sur les laissés-pour-compte de la société japonaise. Véritable tournant dans sa carrière, ce film marque également la fin d’une collaboration de dix-sept ans avec son acteur fétiche, Toshiro Mifune. Fresque historique flamboyante,Kagemusha remporte la Palme d’or à Cannes en 1980.
Tarif normal : 2,50 € - Gratuit pour les enfants de moins de 7 ans accompagnés par un adulte.
Tarif scolaire et étudiant : 2€
Infos pratiques
Gratuit
Adresse
Cinémathèque de Nice, Acropolis 3, esplanade Kennedy