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Berlioz et Nice

Berlioz et Nice

A travers multiples correspondances et le récit de ses Mémoires, l’exposition Berlioz et Nice relate les trois séjours du compositeur à Nice ainsi que les lieux de mémoires qui lui sont consacrés.

Du 08/03/2019 au 08/11/2019

L’année 2019 marque le 150ème anniversaire de la mort d’Hector Berlioz, figure exceptionnelle de l’histoire de la musique. Nice est une ville que Berlioz affectionne particulièrement. Grand compositeur romantique et avant-gardiste connu pour son originalité, il fut également écrivain et un critique prolifique.

« Voilà que j’aspire l’air tiède et embaumé de Nice à pleins poumons ; voilà la vie et la joie qui accourent à tire-d’aile, et la musique qui m’embrasse, et l’avenir qui me sourit ; et je reste à Nice un mois entier à errer dans les bois d’orangers, à me plonger dans la mer, à dormir sur les bruyères des montagnes de Villefranche, à voir, du haut de ce radieux observatoire les navires venir, passer et disparaître silencieusement. C’est ainsi que j’ai passé à Nice les vingt plus beaux jours de ma vie.

Ô Nizza ! Je n’ai rien trouvé de plus beau que cette colline inspirée, ni Capri, ni la radieuse baie de Salamine ne sauraient être comparées. J’ai trouvé ma ville, c’est Nice. »

Extrait des Mémoires d’Hector Berlioz

Présentation de l'exposition

Ces panneaux d’exposition viennent compléter le dispositif de médiation scolaire proposé au sein de la Tour Bellanda par le service Patrimoine historique. Ils seront également un point d’étape du parcours guidé du 2ème semestre 2019 « Colline du Château ». L’exposition rentre également dans le cadre du Projet d’aménagement et de restauration paysagère de la Colline du Château

Nice est une ville que Berlioz affectionne particulièrement. Les paysages, la lumière, les couleurs, la douceur du climat émanent de ses écrits et de ses œuvres musicales.

A l’occasion de son premier séjour, du 19 avril au 21 mai 1831, où la baie des Anges le séduit et stimule sa fièvre épistolaire et créatrice, il entreprend plusieurs œuvres musicales comme l’ouverture du Roi Lear.

Nice est pour Berlioz un lieu synonyme de jours heureux, créatifs et de ressourcement. Il y revient donc en convalescence en septembre 1844 et y composera une nouvelle ouverture, La Tour de Nice, en hommage à la Tour des Ponchettes. Cette œuvre sera remaniée par la suite et rebaptisée Le Corsaire.

Berlioz retourne une dernière fois sur la Côte d’Azur en mars 1868 après une longue tournée hivernale en Russie. Ce séjour sera malheureusement marqué par deux chutes successives dont il ne se remettra jamais complètement.

Renseignements

Centre du patrimoine - Le Sénat

14, rue Jules Gilly (Vieux-Nice)

04 92 00 41 90

Infos pratiques

TAGS :exposition