Pour une expérience optimale
veuillez utiliser votre Smartphone en portrait

Vaccination contre le virus HPV

Vaccination contre le virus HPV

0503/23

Vous trouverez toutes les informations concernant ce virus sont mode de transmission. La vaccination est recommandée pour les jeunes filles et les jeunes garçons entre 11 ans et 14 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu'à l'âge de 19 ans.

Quels sont les enjeux ? De quoi parle-t-on ?

Chaque année en France, 6 400 nouveaux cas de cancers sont liés aux papillomavirus humains (HPV). Dans la majorité des cas, les cancers liés à l’infection par les HPV concernent le col de l’utérus (44 %), de l’anus (24 %) et l’oropharynx (22 %). Si les cancers concernent en majorité les femmes, un quart touche les hommes.
D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ces cancers induits par le HPV peuvent être éradiqués grâce au dépistage et à la vaccination contre cette maladie. Or, le taux de couverture vaccinale est actuellement en France de 37% pour les filles et 9% seulement pour les garçons.

Comment se transmet le virus HPV ?

Il s’agit d’une famille de virus communs qui se transmettent très facilement, quasiment exclusivement par contact sexuel avec ou sans pénétration. Chacun, chacune peut être exposé(e) à une infection à HPV quelle que soit sa sexualité : hétérosexuelle comme homosexuelle, bisexuelle, transgenre (LGBT).
Il s’agit de l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.

À savoir : Les préservatifs protègent imparfaitement contre l’infection à HPV. Seule la vaccination des jeunes filles et garçons protège contre le HPV.

Attention : L'existence de vaccins protégeant contre le HPV ne dispense pas les femmes d'un dépistage systématique du cancer du col de l'utérus par frottis tous les 3 ans entre 25 et 65 ans, qu'elles soient vaccinées contre les papillomavirus humains (HPV) ou non.

La vaccination

La vaccination est recommandée pour les jeunes filles et les jeunes garçons entre 11 ans et 14 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu'à l'âge de 19 ans.
Le vaccin est remboursé à 65 % par l'Assurance maladie. Le reste est remboursé, totalement ou en partie, par votre complémentaire de santé (assurance, mutuelle) si vous en avez une.

Si vous êtes bénéficiaire de la complémentaire santé solidaire (ancienne CMU-C) ou de l'aide médicale de l’État (AME), la prise en charge est à 100 % sans avance de frais.

En pratique, à qui vous adresser ?

  • Un médecin
  • Une sage-femme
  • Un pharmacien
  • Un infirmier sur prescription d'un médecin ou d'une sage-femme
  • Un service de vaccination municipal ou départemental

À noter : les services de vaccination du secteur public effectuent cette vaccination gratuitement – sans ordonnance. A Nice, vous pouvez venir au :

Centre de vaccination du Pôle Centre Ville : 10, Rue Hancy 06000 Nice

Le lundi et le vendredi de 8h30 à 10h00, le mercredi de 13h30 à 15h30.
Sans RDV

À partir du 9 octobre sans rendez-vous : de 8h30 à 17h du lundi au jeudi et de 8h30 à 15h45 le vendredi

Centre de vaccination du Pôle Ariane : « Le Village » Avenue Emile Ripert - Jardin Lecuyer, 06300 Nice

Tous les mercredis de 14h30 à 16h (hors vacances scolaires) - Sans RDV

Centre de vaccination du Pôle Les Moulins : Pôle Santé - 19, avenue Martin Luther King - Nice, 06200 Nice

Tous les mercredis de 14h30 à 16h (hors vacances scolaires) - Sans RDV

À partir de la rentrée de septembre 2023, les collégiens, en classe de 5e, pourront se faire vacciner gratuitement pour assurer une meilleure protection contre les cancers liés aux papillomavirus humains (ou HPV : Human Papilloma Virus). Un accord parental sera nécessaire et la vaccination ne sera pas obligatoire.

Une vaccination qui a fait ses preuves

A ce jour, plus de 100 millions d’enfants et d’adolescents ont été vaccinés dans près de 80 pays depuis 2006.

Grâce à cela, on dispose aujourd’hui de données solides en vie réelle démontrant l’efficacité des vaccins sur la réduction de l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus, des lésions précancéreuses, des infections HPV et des condylomes (aussi appelées verrues génitales) en comparaison avec la situation pré-vaccinale.
Comme tous les vaccins, les vaccins contre les HPV font l’objet d’un suivi régulier par les autorités de santé françaises, européennes et internationales.

Ce suivi confirme la sécurité de ces vaccins.

Leur efficacité est aujourd’hui démontrée sur la réduction du nombre de lésions précancéreuses.
L’impact de la vaccination est d’autant plus important que le nombre de jeunes vaccinés (couverture vaccinale) est élevé.

https://vaccination-hpv.e-cancer.fr/

PODCAST

TAGS : sante, Vaccinations